Suivez ALPAGA D’ARVILLE et Lara de Liedekerke à Tokyo !
ALPAGA D’ARVILLE (SBS, Wunder Boy van de Zuuthoeve x Shamaraan), petit-fils d’Argentinus, est né le 11 avril 2006 par Mooney Raaphorst, à l’élevage d’Arville (Namur), le domaine de la famille de Liedekerke. Sa propriétaire et cavalière, Lara de Liedekerke, est une des rares participantes aux JO de Tokyo à concourir avec un cheval qu’elle a fait naître ! Elle entame ce vendredi le concours complet avec la partie dressage, avant le cross et le jumping.
Le SBS peut être fier de voir l’un de ses meilleurs ambassadeurs en Eventing sélectionné pour les J.O. de Tokyo qui se déroulent jusqu’au 8 août 2021.
C’est la première fois que ce duo participe à des J.O. « Les Jeux Olympiques c’est l’apothéose d’une carrière sportive », déclare Lara de Liedekerke à Equi TV. « J’ai raté Londres, je n’ai pas pu être sélectionnée pour Rio, donc ici j’espérais bien être sélectionnée mais je n’en ai pas fait une échéance à tout prix. J’ai pris ça pour un concours comme un autre et je me suis dit qu’en cas de sélection, je serais prête ! J’essaie de considérer les JO comme un autre concours, malgré tout ce qu’il y a autour ; ça reste un dressage, un jumping et un cross comme j’en fais chaque weekend, et j’espère en revenir avec une très belle expérience ».
Pourquoi Alpaga d’Arville ? « C’est un cheval que je n’ai jamais respecté à sa valeur, il m’a emmenée partout en fait, plus j’y pense et plus je me dis : en fait, ce cheval a tout fait. On l’a fait naître et je pense qu’il n’y a pas 10 cavaliers qui peuvent dire ça aux JO, qui viennent avec un cheval qu’ils ont fait naître, donc ça c’est déjà ma première petite victoire… C’est un cheval très complet, qui a le mérite d’être très fiable, qui termine assez bien la plupart de ses épreuves, nous allons faire le maximum. Je pense qu’il est prêt physiquement et moi aussi ! »
« A Tokyo, je pense que le climat, l’humidité, vont être un facteur qui va pouvoir aider mon cheval, car c’est un cheval qui a de l’âge et de l’expérience, et qui va pouvoir bien gérer ça. Ce sera une expérience unique. Ce que j’espère comme résultat, c’est d’être à la porte du Top 25, ce sont les 3 meilleurs de chaque pays. La concurrence va être rude, tous veulent une médaille olympique, plus qu’une participation, donc ça va être costaud. Maintenant ça va être un nouveau format, où il n’y a pas de drop score, donc le résultat de chaque équipe compte, la stratégie par équipe va changer... Moi l’avantage c’est que je n’ai rien à perdre et tout à gagner, personne ne va me donner des ordres, à part : fais le mieux que tu peux. J’espère que le cross va correspondre à mon cheval, l’épreuve de cross va valoir beaucoup et c’est sa meilleure discipline. Techniquement l’épreuve dressage est beaucoup plus compliquée que tout ce que l’on n’a jamais eu, c’est une épreuve de même pas 4 minutes avec 4 changements de pied, dont 2 sur une même diagonale, on n’a jamais fait ça. Cela se rapproche presque du dressage pur. Il y a deux jumpings, le dernier jour, ce que je redoute particulièrement. Mais c’est la crème de la crème, j’ai le gâteau et j’espère avoir la cerise à la fin ! »
Le programme du concours complet (heure belge)
Vendredi 30 juillet : de 1h30 à 4h00, Dressage Team et individuel, jour 1, session 1 - de 10h30 à 13h10, Dressage Team et individuel, jour 1, session 2 (passage d’Alpaga à 12h50).
Samedi 31 juillet : à 1h30, Dressage Team et individuel, jour 2, session 3.
Dimanche 1er août : à 0h45 : Cross-country Team et individuel
Lundi 2 août : à 10h, Jumping Team et individuel qualifier - à 13h45, Jumping Team et individuel finale.